Vacances en famille, rando entre amis, week-ends sous la tente ou journées à la plage… On relâche la pression, et c’est bien normal. Mais chaque année, les secours interviennent pour des piqûres, des brûlures, des malaises ou des noyades évitables.
Et si vous saviez quoi faire, sans paniquer ?
Et si vous partiez avec les bons réflexes… plutôt qu’avec la peur de mal faire ?
Chez UDPS35, nous formons chaque année plus de 2 000 personnes aux gestes de premiers secours. Et l’été, c’est souvent le moment où ces compétences prennent tout leur sens.
Dans cet article, nous répondons aux 5 questions les plus fréquentes posées par les vacanciers sur les gestes de secours. Pour que votre été reste un bon souvenir… même quand l’imprévu s’en mêle.
Pendant une randonnée ou un pique-nique, il n’est pas rare de se faire surprendre par un insecte ou de croiser un animal sauvage ou domestique. Piqûre de guêpe, morsure de chien, tique dans les hautes herbes… Ces situations sont fréquentes l’été, notamment en forêt, à la campagne ou près des points d’eau. Et si elles semblent anodines au premier abord, elles peuvent vite devenir sérieuses si on ne réagit pas correctement.
Les sentiers de randonnée, même bien balisés, réservent leur lot d’imprévus. Un sol irrégulier, une racine, une pierre instable… et c’est la chute. Entorses, foulures, traumatismes de la cheville ou du poignet sont des blessures très courantes, surtout avec des chaussures inadaptées ou un sac trop lourd. En pleine nature, loin des secours, il est essentiel de savoir quoi faire pour éviter d’aggraver la situation.
Dans tous les cas, le plus important est de rester calme, de sécuriser l’environnement et, si besoin, de contacter les secours en fournissant une localisation précise. Pensez à noter l’heure de la blessure, cela pourra être utile aux professionnels de santé.
Une baignade dans un lac, une rivière ou même en bord de mer peut basculer en quelques secondes. L’été, de nombreux accidents ont lieu sur des zones non surveillées, ou à cause d’un coup de fatigue, d’une crampe, d’un courant trop fort. Et contrairement aux idées reçues, une noyade ne s’accompagne pas toujours de cris ou de gestes visibles : elle est souvent silencieuse.
Si vous êtes témoin d’une personne en difficulté dans l’eau, ne sautez pas sans réfléchir : beaucoup de noyades concernent les personnes qui tentaient de secourir. Essayez d’abord de lui tendre un objet flottant ou une perche si vous êtes sur la berge. Une fois la personne sortie de l’eau, observez son état. Si elle est consciente, mais qu’elle tousse, tremble ou semble confuse, installez-la en position semi-assise, au calme, et couvrez-la.
L’été rime souvent avec grillades, soirées autour du feu et repas conviviaux en plein air. Mais ces moments de détente sont aussi propices aux accidents domestiques : chute d’un plat brûlant, projection de graisse, contact avec une grille chaude ou une bûche mal éteinte… Les brûlures sont fréquentes et parfois sous-estimées, notamment lorsqu’elles touchent les mains, les bras ou le visage.
Que ce soit en randonnée, en camping ou simplement lors d’une journée très chaude, une perte de connaissance peut survenir brutalement. Cela peut être dû à un malaise, une déshydratation, un coup de chaleur ou une chute. Dans tous les cas, cette situation impressionne — surtout lorsqu’on ne sait pas si la personne respire encore.
La première chose à faire est de vérifier si la victime réagit. Parlez-lui, touchez légèrement son épaule, appelez-la par son prénom si vous le connaissez. Si elle ne répond pas, il faut contrôler sa respiration en approchant votre joue de sa bouche, en observant son thorax pendant 10 secondes maximum.
Dans ce type de situation, chaque minute compte. Agir vite et garder son sang-froid peut réellement sauver une vie.
Une randonnée, une journée à la plage ou un week-end sous la tente se préparent. Et pas uniquement côté pique-nique ou crème solaire. Pour faire face à un petit accident ou à une urgence, mieux vaut anticiper. On n’a pas besoin d’être secouriste pour réagir efficacement, mais il faut avoir les bons réflexes et le bon équipement.
Avant de partir, vérifiez votre trousse de secours. Elle doit contenir :
Mais le matériel ne suffit pas. Il faut aussi savoir quoi faire, et dans quel ordre. C’est souvent le calme, la logique et quelques gestes simples qui permettent de gérer une situation de manière efficace. Cela passe par de bons automatismes : sécuriser la zone avant d’intervenir, parler à la victime, repérer les signes de gravité, appeler les secours sans perdre de temps et surveiller l’état de la personne jusqu’à leur arrivée.
Enfin, pensez à la localisation. En pleine nature, dans une zone blanche ou sans réseau, il est crucial de savoir où l’on est. Une application GPS hors ligne, une carte IGN ou une capture d’écran du parcours avant de partir peuvent aider les secours à vous retrouver rapidement. Certains téléphones permettent aussi de transmettre automatiquement vos coordonnées GPS au 112.
Partir léger, oui. Mais jamais sans un minimum de prévention. Une trousse de secours bien pensée et quelques bons réflexes peuvent tout changer si l’imprévu frappe.
L’été est synonyme de liberté. On déconnecte, on s’aventure, on relâche la pression. Mais c’est aussi une période où les secours sont régulièrement sollicités pour des accidents évitables : brûlures, entorses, malaises, piqûres, noyades. Des gestes simples, bien réalisés, peuvent faire une vraie différence — pour vous, vos proches, ou même un inconnu croisé au détour d’un sentier.
Face à une situation d’urgence, il n’est pas nécessaire d’être parfait. Il faut être préparé. Préparé à rester calme. Préparé à sécuriser les lieux. Préparé à faire un geste juste, au bon moment. Et cette préparation commence bien avant les vacances : dans ce que vous mettez dans votre sac, dans ce que vous apprenez, dans les questions que vous vous posez.
À l’UDPS35, nous croyons que chacun peut devenir un maillon fort de la chaîne de secours. C’est pourquoi nous proposons, toute l’année, des formations accessibles à tous : de l’initiation aux gestes qui sauvent à la formation PSC, en passant par des modules dédiés à l’enfant ou à des contextes professionnels. En quelques heures seulement, vous apprenez à reconnaître une situation d’urgence, à protéger, alerter, secourir. Et surtout, à ne plus rester spectateur.
Avant de partir, posez-vous cette question : en cas d’accident, sauriez-vous réagir ?
Et si cet été, c’était vous qui faisiez la différence ?
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Publié le 15 juillet 2025